LE DESIR quel qu'il soit, c'est notre vieille humanité.
Quand c'est l'heure de l'aspiration de tel enfant divin à retrouver sa Mère dans un corps, alors cette aspiration sera comme dégagée de tous les désirs.
Nos désirs humains d'une divinisation sont vains s'ils ne sont pas déjà habités par l'aspiration de l'âme enfant divin que nous sommes.
Quand ce sera l'heure pour l'enfant divin que nous sommes, alors désir et aspiration seront de plus en plus nettement distingués. L'énergie des désirs sera de plus en plus absorbée dans cette aspiration.
Quand ce sera l'heure, il y aura une synergie de plus en plus nette entre les circonstances extérieures, la force descendante de transformation et cette force d'aspiration pour que tout désir, toute imagination désirante, toute pulsion charnelle animale soit vue comme une attache à la souffrance/petits plaisirs d'être humain animal. La JOIE VRAIE sans contraire est au prix de ce processus.
Ce processus, une fois entamé, l'action de Mère dans les circonstances intérieures/extérieures ne cessera plus de veiller afin que nous ne nous gâchions plus notre évolution vraie en continuant à mettre les doigts dans le pot de confiture de nos désirs et pulsions. Nous comprendrons de plus en plus la misère des petites satisfactions humaines en regard du feu de joie illimitée d'aspiration que nous sommes.
L'horizon d'une abolition du désir et des pulsions deviendra de moins en moins difficile à sincèrement assumer puisque ce processus d'abolition a lieu pour que croisse et s'incarne/ou se dévoile dans la chair la JOIE VRAIE.
Serge
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