Premièrement, apprendre le calme, la paix.
Deuxièmement ne plus vivre la conscience centrée sur l'ego mais découvrir un espace, une lumière, une présence plus vaste qui embrasse le monde, les autres et nous mêmes. Jusqu'ici le chemin est bien balisé. En ce moment, il y a plein de ressources jusqu'à ce niveau.
Ensuite (ou d'abord, ou en même temps que ce qui précède), troisièmement, entrer dans le cœur et peu à peu y distinguer notre âme, pas au sens habituel d'une entité mentale et émotionnelle, mais comme un feu, une lumière plus soi-même que soi-même qui entendue communique et attire ce qui lui permet de grandir à travers nous. L'âme est l'individuation de la vie universelle en nous. L'ego s'avère un masque que tentait de se donner notre véritable âme. Il fallait qu'elle y fasse un trou pour voir et une bouche pour y respirer, etc. Mon image vaut ce qu'elle vaut.
Mais, quatrièmement, découvrir ce feu psychique, c'est aussi, souvent bien avant les autres aspects de ce chemin, découvrir la force consciente qui anime le Devenir de cet univers. Dans cette voie, on dit que c'est la Mère divine. Au début, cette force de conscience peut se manifester plutôt comme une énergie de conscience impersonnelle. Quand le feu psychique rend notre âme consciente, quand l'âme peut commencer à gouverner directement notre personne, alors la présence de Mère est un fait et non plus une interprétation de la conscience force de transformation qui induit de la croyance. Cette force Mère transforme notre mental, notre vital et notre physique en donnant à l'âme comme un corps. Elle s'enfonce loin... Elle nous libère du désir, il n'y a plus que l'aspiration de l'âme. Ici rien de neuf depuis Socrate et Platon. C'est bien une dimension féminine qui initie à l'amour du beau, du juste et du vrai. Ce génie de l'amour forme comme des ailes à l'âme selon Socrate et Platon. Mais là où cette voie ouverte par Mirra et Sri Aurobindo, puis Satprem, entre autres, est nouvelle, c'est que la force de Mère modifie les pulsions, elle va même jusque dans les cellules où s'y dévoile une intelligence jusque là inconnue.
Cette voie est difficile : surmonter tout ego-centrisme, tout désir, toute pulsion, toute conception mentale, etc. n'est pas une mince affaire. Mais, quand l'âme est mise en avant et travaille avec la Mère, la force de conscience du devenir de cet univers, un pas décisif est franchi.
Lisez les livres de Sri Aurobindo, même s'ils sont difficiles. Le livre de Satprem, Sri Aurobindo ou l'aventure de la conscience, rend cette oeuvre accessible. Il est un disciple remarquable de Sri Aurobindo et de Mirra Alfassa.
Ecoutez des vidéos de Satprem, il a un génie du verbe pour donner des éléments de première main sur ce chemin.
Lisez Mère, bien sûr ! Mirra Alfassa est appelée Mère, car nombre de ceux qui l'ont croisée, ont reconnu la force Mère de l'univers dans son corps. Et, inversement, parmi ceux qui ont l'expérience de la force Mère de l'univers, certains reconnaissent Mirra Alfassa, comme une de ses manifestations. Des témoignages spirituels font penser que Marie, la mère de Jésus, est certainement une autre incarnation de cette force Mère.
D'autres disciples de Mère comptent. Pour moi, les tableaux et les écrits de Niranjan Guha Roy sont des lumières importantes sur ce chemin.
Amitiés,
Serge
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