Une représentation de l'être psychique émergeant dans des racines du chakra du cœur anhata. |
Il y a au sens littéral un feu dans les profondeurs de la caverne du coeur, en arrière du chakra anhata. On y entre chacun selon ce qu'on est et qu'on a été qui est le plus réceptif à son influence. Moi, c'était un fou amoureux du Divin, un derviche dansant dans le cœur avec son Dikhr. Et là le feu de la taille d'un pouce tel que décrit précisément par la Katha Upanishad... Ce feu grandit, grandit, il passe en avant, il sert Mère, le visage du Devenir. Il est évident alors que les circonstances sont faites et se produisent pour qu'il grandisse. Ce qui reste de mouvements d'ego non transformés s'amenuisent inéluctablement, nos dimensions personnelles qui demeurent sont clairement des masques agissants de ce feu. Dans ce feu, il y a une étincelle, une goutte d'or pur, nous sommes l'enfant Divin, l'enfant non pas créée mais engendré, cet enfant dont le regard coïncidait avec nos plus belles éclaircies dans notre enfance avant que l'individualisation égoïque mentale le relègue à l'arrière-plan.
Cet enfant Divin est de même substance que sa Mère qui le fait agir et que son Père éternel immuable. Il leur est donc uni substantiellement et il le sent intimement même si ce ressenti n'est pas une connaissance.
Parce qu'il est engendré et non pas créé, cet être est paradoxalement individuel, cosmique et transcendant. Et peu à peu, lui que nous sommes grandit, il réorganise selon son bon vouloir les diverses parts subtiles à l'aide des chakras et de la kundalini.
La flamme grandit, elle monte jusqu'au dessus de la tête. Nos demandes personnelles vitales viennent s'offrir à ce feu : cela fait comme une angoisse, un nœud poignant mais cela finit toujours en flamme de Joie. Le cri, le nœud poignant d'angoisse, c'est l'offrande de combustible pour la cuisson du vase que nous sommes, ce vase qui recevra une Joie Pure Infinie, une surabondance d'amour, cette nouvelle conscience...
Serge
Œuvre de Niranjan Guha Roy |
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